Sexe et sport font-ils bon ménage ?

Sexe et sport font-ils bon ménage ?

On entend souvent que sexe et sport ne sont pas compatible, mais qu'en est-il ?

Les relations sexuelles nuisent-elles à la performance sportive ?

Sexe et sport font-ils bon ménage ? Arrêtons de croire les "on dit"

Après la question de l’alcool et du sport, on reste dans les vices en vous parlant aujourd’hui de la relation entre sexe et sport et s’il y a une chose dont on est sûr c’est que vous avez déjà entendu dire qu’une partie de jambes en l’air nuisait aux performances sportives du lendemain, n’est-ce pas ? Mais qu’en est-il réellement ?  

1/ Origine de cette pensée - sexe et sport incompatibles ?

La croyance selon laquelle le sexe réduirait les performances sportives des heures qui suivent et du lendemain remonte à très loin dans la Grèce classique, alors que le philosophe Platon affirmait son opinion selon laquelle « les compétiteurs olympiques devraient éviter les intimités sexuelles avant les courses » ! Par la suite, la pensée commune de certains entraîneurs et athlètes fut de dire que la frustration issu de l’abstinence sexuelle la veille rendrait le sportif plus agressif le lendemain, ou encore d’affirmer que la dépense énergétique due au rapport réduirait les réserves du sportif qui sera moins en forme dans sa compétition, ou que l’orgasme viderait l’athlète de sa concentration et de son influx ... Face à ces « on dit » des médecins du sport ont ensuite avancé qu’un ébat sexuel porté à l’orgasme diminuerait le taux de testostérone, hormone qui joue en faveur de la masse et de la force musculaire …   Mais tout ceci n’est que suppositions et les hypothèses inverses ont pu être formulées récemment, certains sportifs comme Ronaldo témoignant d’une répercussion positive du sexe sur leurs performances sportives du lendemain. Alors les scientifiques s’en mêlent expliquant que la perte de force et de résistance suite à un ébat proviendrait des endorphines libérées mais se dissiperait sous 2h00 maximum pour laisser place à une amélioration des capacités cardio-vasculaires accompagnée chez l’homme d’une augmentation de la testostérone et chez la femme d’une diminution des douleurs musculaires !   Alors qui croire face à tous ces « on dit », ces observations et ces témoignages ? Seules des preuves scientifiques permettraient de répondre …  

2/ Sexe et sport : que révèle alors la science ?

Dès 1999 une première étude du sexologue Emmanuele Janni concluait qu’une période d’abstinence de 3 mois diminuait le taux de testostérone dans le sang. Par la suite, il a été prouvé qu’une période de 2 mois – période d’abstinence moyenne observée chez les boxeurs – suffisait à cette réduction du taux de teststérone !  

Et sans testostérone, dur alors d’être plus agressif sur le terrain !

 

Par la suite une étude belge dont la date nous échappe a testé des joueurs de football au lendemain d’une nuit d’abstinence ou d’une nuit d’ébat sexuel : il n’a été décelé AUCUNE CORRELATION entre le taux de testostérone dans le sang et l’activité sexuelle !

Pour ce qui est de la question de la fatigue engendrée, ne vous voilez pas la face : une relation sexuelle, c’est 25 à 50 kcal de dépense seulement ! Allez pour vous flatter disons que pour vous c’est 60 kcal, soit l’équivalent de l’énergie apporté par un Yaourt nature sans sucre … Rien qui ne saurait nuire aux performances sportives qui surviendront par la suite !

Et si le sexe n’influe pas sur les capacités physiques des sportifs, il peut en revanche s’avérer relaxant pour un athlète potentiellement stressé par la performance qu’il devra réaliser le lendemain. Alors pourquoi s’en priver ?

3/ Mais alors, pourquoi toutes ces rumeurs à la base ?

Plus que la relation sexuelle, c’est tout ce qu’il y a autour qui a conduit à ces pensées disant que sexe et sport ne font pas bon ménage :

Si vous avez une relation avec votre partenaire régulière aucun problème. En revanche si vous êtes célibataire il y a de grandes chances pour que votre relation sexuelle soit précédée de plusieurs heures de fête, d’alcool, de drague, et tout ceci à des heures tardives !

Vous voyez où nous voulons en venir ? Toutes ces péripéties pour arriver jusqu’à l’ébat final fatiguent le corps, l’encrassent de déchets et vous empêchent de profiter du sommeil qui serait nécessaire pour performer le lendemain !

Alors ne vous privez plus, tant que vous ne faites pas les 400 coups (façon de parler bien sûr!)

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