Préparation physique : découvrez le métier en interview

Préparation physique : découvrez le métier en interview
Perf&fit est l'expert du recrutement en préparation physique à Lyon. Recrutement en préparation physique à Lyon  

Bonjour à tous !

     

Pour une meilleure proximité au terrain, les contenus d’enseignements instaurés en STAPS ont été réformés.

Une nouvelle unité d’enseignement prend forme : il s’agit du « Projet professionnel personnalisé »

Le STAPS de Paris DESCARTES m'a interviewé à cette occasion !

   

Description de l'activité

Recrutement en préparation physique à Lyon :
  • Qu’est ce qu’un préparateur physique ?
« Pour moi, un préparateur physique c’est à la fois un homme de terrain, un homme de science, c’est un peu comme je dis souvent le GPS de la performance. C'est-à-dire que nous avons un point de départ et un objectif à atteindre, nous devons alors tracer le trajet pour l’athlète. C’est à nous de choisir comment l’y emmener grâce à toutes les méthodes que nous avons apprises. Nous sommes les garants de la performance sportive et le GPS qui va mener l’athlète vers le niveau convoité. » Recrutement en préparation physique à Lyon :
  • Pourquoi est-il si important d’avoir un préparateur physique à ses côtés ?
« De nos jours, le sport est multidimensionnel. Il y a tellement de composantes que l’entraîneur à lui seul ne peut pas se centrer sur tout. En tant que garant de la performance, le préparateur physique va devoir se centrer sur la seule performance physique pour la développer au-delà de ce que permet l’activité. Par exemple, un joueur de foot va pouvoir travailler sa vitesse de course, ses appuis ou sa vitesse de réaction avec son entraîneur. Le préparateur physique va aller chercher la petite fibre rémanente, le petit potentiel de développement de la vitesse qu’on ne peut trouver sur le terrain mais qu’on va pouvoir isoler, travailler et recontextualiser derrière. On essaie d’atteindre le maximum de son potentiel. »  
  • A quoi correspond votre journée type de travail ?
« Pour le moment je n’ai pas de journée type. Je connais beaucoup de préparateurs physiques. Les plus reconnus ont des journées types car ils vont faire de la préparation physique à longueur de journée. Personnellement, j’interviens en préparation physique dans trois clubs professionnels/semi-professionnels, auprès de particuliers et pour le reste je comble mes journées avec du coaching santé. Si je dois donner une journée type... la voici : - Je m’occupe les soirs des professionnels en rugby à Massy de 17h à 19H. - Un matin sur deux, j’interviens auprès de combattants professionnels de niveau international, au MMA Factory à Paris. - Un soir de semaine je prépare les filles de la GRS de Morsang. - Les matins tôt, les temps de midi ainsi que les soirs tard après 20H je propose des coachings en sport santé. - J’interviens également en entreprises pour la santé des salariés de Louis Vuitton les jeudi après-midi. Parfois, il y a des aléas, par exemple en MMA je dois m’adapter en fonction de la date du combat qui arrive car la planification sera différente. Le temps alloué à la préparation physique est un élément variable. De plus, le décalage horaire est un facteur à prendre en compte, si un combattant se prépare pour un combat dans un pays à H-12 comme le Japon, je devrais continuer ses entraînements de nuit en France pour ajuster son horloge interne en amont et ainsi faire le point sur ses progressions chaque semaine. » Recrutement en préparation physique à Lyon :
  • Comment décririez-vous votre métier avec des verbes d’actions ?
« On va les faire dans l’ordre : observer, analyser, planifier, programmer, mettre en place, s’exécuter, observer de nouveau, ajuster, et on fait un cycle. »    

Conditions de travail

Recrutement en préparation physique à Lyon :
  • Comment différenciez-vous les jeunes joueurs des pros ?
« J’interviens au Rugby Club Massy Essonne et je suis en charge de tout le pré-centre de formation. C’est-à-dire des 14 à 18 ans. Pour les adultes pros on va être sur une préparation pour une échéance précise ou au pire pour une saison donnée pour laquelle on veut qu'ils soient au meilleur de leur forme. Chez les jeunes, on regarde sur plus long terme, sur le temps d’une carrière. Dans un premier temps je sépare les 14 et 15 ans des 16 à 18 ans, puisqu’au niveau morphologique ils n’ont pas les mêmes demandes, donc le travail sera différent. Il peut y avoir un match le prochain week-end ou dans 3 semaines, On peut être 2ème du championnat et souhaiter passer 1er, mais l’ensemble de ces objectifs de fin de saison ne doivent pas me détourner de mon objectif à long terme. Dans 5 ans, ces sportifs doivent être à un niveau suffisant pour intégrer un effectif espoir et donc avoir des bases minimales de performances, de mobilité, de posture... Il se peut donc que dans la semaine je leur programme une séance au contenu qui les fatigue pour le match du week-end. Ils seront surement moins bons pour ce match mais ça n’est "pas mon problème". Mon objectif est qu’ils entrent en centre de formation à terme. Nous avons donc une vision plus large chez les jeunes, ce n’est pas la performance immédiate qui est recherchée mais la modélisation de l’athlète de A à Z. »  
  • Comment planifiez-vous vos entrainements en club ?
« J’ai créé des fichiers sous forme de tableaux. Dans un tableau il va y avoir à gauche la séquence : échauffement, corps de séance, retour au calme… avec ensuite plusieurs colonnes. Par exemple j’ai le nom de l’exercice (corde à sauter, pompes…) ensuite le nombre de séries, puis le nombre de répétitions, l’intensité, le tempo pour les exercices de musculation, la récupération entre les séries, le temps de soutien et enfin une dernière colonne avec les détails, les consignes qui sont utiles pour mon athlète lorsque je lui envoie son programme à distance. Au total j’ai un tableau à 8 colonnes d’informations permettant une bonne lisibilité à l’athlète. Cependant ce tableau n’est pas figé. Il y a un cycle général : par exemple en 3 mois on peut se centrer sur la puissance, on ne va pas faire les mêmes séances durant ces 3 mois car un ajustement est nécessaire à chaque fois. Il faudra même sortir de ce cycle puissance pour aborder un peu d’explosivité et de réhabilitation pour ensuite revenir à la puissance etc... On doit toujours aménager ce cycle avec les verbes d’actions précédemment évoqués. » Recrutement en préparation physique à Lyon :
  • Et à votre compte ?
« Pour mes adhérents privés c’est pareil. Je pars du principe que le particulier qui fait appel à moi mérite le même sérieux et le même investissement qu’un professionnel. Bien qu’il ne recherche pas la haute performance, il a également des objectifs. Peut-être qu’il part de plus loin mais cherche à aller moins loin, donc le trajet à parcourir ensemble est le même, il mérite donc la même attention. Tout comme pour un athlète, quand je rencontre un nouvel adhérent je commence par effectuer des tests initiaux et il me dit ses objectifs. On établit ensemble un diagnostic morphologique, les antécédents de blessures, son calendrier, son activité professionnelle… Après le check up santé et les tests physiques le travail commence ! Il me dit qu’il désire soulever tant de kilos, je vais voir combien il soulève aujourd’hui pour que je puisse savoir d’où il part et ou il veut aller. Au fur et à mesure que nous travaillons ensemble, tous les mois, je refais les tests pour voir l’évolution, pour ajuster etc... »  
  • Préférez-vous travailler en club ou à votre compte ? Pourquoi ?
« Sur la préparation physique, je préfère travailler en club parce qu’il y’a tout un staff technique avec le préparateur mental, le kiné, l’ostéopathe… Je le vois énormément au club de MMA. On a une messagerie commune pour se diffuser des informations importantes constamment. « Un tel est blessé, fais lui plutôt ça…J’ai envoyé un tel chez le kiné…» Il y’a une vraie équipe, on est coordonné. Lorsqu’on travaille pour soi, on essaie d’obtenir ces informations par soi-même et c’est donc limité. C’est intéressant aussi mais moins cadré avec moins d’outils pour amener le sportif jusqu'à la performance. Comme disait C.ONESTA ‘’Seul on va toujours plus vite, mais à plusieurs on va plus loin‘’» Recrutement en préparation physique à Lyon :
  • Arrive-t-il à vos sportifs d’être en désaccord avec vous sur ce que vous leur proposez ? Si oui, comment faire pour trouver un terrain d’entente ?
« Oui bien sur, le gros sujet que j’ai en ce moment avec mes sportifs c’est le travail sur la ceinture abdominale. Les crunchs, les abdominaux où on relève le buste de face sont potentiellement dangereux et mettent beaucoup de pression dans la colonne vertébrale donc je leur propose d’autres exercices de type gainage, gainage dynamique… Mais messieurs disent que ça ne va pas leur dessiner des tablettes. J’explique simplement le pourquoi, le comment. Je leur dis que ma conscience professionnelle me pousse à leur indiquer des exercices sain pour eux et tout aussi efficaces (si ce n'est plus !). Je leur explique que ce sont des données scientifiques, que l’anatomie le montre. Après à eux de me faire confiance ou non. Dans mon métier, la confiance s’installe rapidement entre le sportif et son coach. »

Recrutement en préparation physique à Lyon

Qualités et compétences requises

 
  • Quelles sont les qualités et compétences nécessaires pour ce métier ?
« Déjà, il faut savoir se débrouiller seul. Dans le staff sportif, on est malheureusement encore un peu méconnu. Il faut apporter nos valeurs et montrer notre utilité pour les sportifs. Il ne faut pas tout le temps attendre de directives de la part de notre hiérarchie. Ce n’est pas un emploi salarié traditionnel. C’est à nous de prendre des décisions et les assumer. Quand les directives viennent on les respecte, mais quand on n'en a plus depuis des semaines on agit par nous-même. Il faut également avoir un bon sens du relationnel avec son élève, son sportif. C’est plus qu’une relation professionnelle qui se met en place. Pour anecdote j’ai un des combattants que je prépare qui m’a convié au baptême de son fils. On sort parfois de la sphère professionnelle. De plus il ne faut jamais cesser de se former. Lire des articles scientifiques, être ouvert d’esprit et s’intéresser aux autres méthodes du milieu. Tout comme tu fais évoluer ton sportif vers le haut niveau, tu dois évoluer vers le haut niveau de la préparation physique. » Recrutement en préparation physique à Lyon :
  • Quelles sont vos relations avec vos joueurs et vos privés ?
« Comme évoqué, cette relation d’amitié se remarque un peu moins avec les joueurs car on est plus dans une sphère professionnelle avec le staff etc... Avec les particuliers il est parfois possible de créer de véritable liens amicaux, mais pas avec tous bien sur. J’ai eu des sportifs avec qui les choses ne se sont pas toujours très bien passé (impayés, incompatibilité de caractère…). La majorité sont devenus des amis, j’ai leurs numéros de téléphone. Il y’a un lien affectif qui se crée au milieu du lien professionnel. »  
  • Cette relation impacte-t-elle la performance de ces derniers ?
« Cela peut arriver, ce n’est pas tant la performance directement mais l’attitude. C’est comme un élève qui va en cours. Parfois le prof va lui paraître laxiste alors qu’il est sympathique et il va se permettre de ne pas faire tous les exercices demandés. C'est pareil pour le sportif qui se permets de ne pas faire toutes les séries demandées... C’est dans ces moments là qu’il faut savoir remettre sa veste de coach, il faut arriver à faire la part des choses car c’est la raison pour laquelle la personne te sollicite avant tout (performance, santé…) »   Recrutement en préparation physique à Lyon :

Évolutions de carrières /débouchés

 
  • Combien de temps avez-vous mis pour trouver votre premier emploi ? quel a été celui-ci ?
« Je n’ai pas mis beaucoup de temps, j’ai eu beaucoup de chance jusque là. Je continuais mes études et j’avais commencé le coaching santé dès mon DEUST STAPS. J’avais dans mon entourage une personne qui travaillait dans une boite de coaching sportif à domicile et je suis rentré dans cette boite à raison d’une heure de coaching par semaine d’abord, puis je suis monté à 5-6 heures les soirs de semaine en continuant ma licence STAPS. Ensuite, je suis parti à Montpellier faire mon Master au cours du quel j’ai touché au haut-niveau lors de mes stages. En revenant dans ma région, j’avais l’expérience du coaching à domicile en statut d’indépendant. J’ai beaucoup cherché du travail en tant que salarié pour des structures de haut-niveau, j’ai envoyé près de 1000 mails. Je voulais travailler dans le haut niveau et pas dans le coaching santé uniquement. Je me suis adressé directement aux fédérations, aux ligues sportives, aux clubs... J’ai eu 3 réponses qui étaient négatives et plein de "sans réponse". J’ai alors décidé à ce moment là que je devrais créer mon entreprise en statut d’indépendant. »  
  • Comment faire pour rejoindre les plus gros clubs ?
« Je dirais deux choses qui vont de pairs. D’abord le réseau, c’est une chose que j’ai appris sur ma première année de travail. Il faut se créer un réseau en assistant à des formations, en rencontrant des préparateurs physiques… Les diplômes et les compétences ne suffisent malheureusement pas. Le réseau s’agrandit petit à petit avec l’expérience. De plus, il faut toujours rester en veille et en recherche d’emploi, je continue à démarcher dès que j’ai un peu de temps. Après plusieurs années le CV se remplit et notre nom se médiatise. Pour exemple, lorsqu’un de mes combattants termine un combat il adresse ses remerciements publiquement. C’est alors comme ça qu’on devient un peu plus « populaire ». Le plus gros conseil reste de développer son réseau. » Recrutement en préparation physique à Lyon :
  • Qu’est ce qui vous a poussé à vous lancer dans une profession libérale ?
« C’est la conséquence de toutes les réponses négatives à mes candidatures en tant que salarié. Malheureusement, le travail libéral/auto-entrepreneur est le statut de la préparation physique en France et correspond à la façon dont est géré le sport de haut-niveau en France. Par exemple aux Etats-Unis, c’est différent : Le sport doit être au haut-niveau sinon personne ne le pratique. L’EPS s’arrête assez tôt à l’école et les plus persévérant sont destinés à des carrières sportives de haut-niveau. En France, l’état donne plus de moyen dans une pratique de sport pour tous et suscite donc moins d’intérêt et d’investissement pour le sport de haut niveau. Quelques fédérations ainsi que les structures d'état (pôles France et Espoir) peuvent salarier des préparateurs physiques mais autrement, tous les préparateurs physiques sont en indépendants et facturent le club dans lequel ils interviennent. »  
  • Pensez-vous que votre carrière en tant que préparateur physique soit accessible à tous ?
« Je ne pense pas. Les études en STAPS vont être accessibles à tous, mais après il faut la capacité de vouloir travailler, vouloir faire plus que ce que l’on a appris durant ses études. Et encore, dans tous ceux qui ont un diplôme en préparation physique, il n’y a vraiment qu’une petite partie qui travaille dans le haut niveau. C’est vraiment de la chance qu’on a et je pense qu’il y’a une autre raison que la chance mais je ne saurais pas dire laquelle. Après, personnellement je suis jeune, on va voir avec le temps ce qui va se passer… Beaucoup qui ont obtenu un DU, un Master en préparation physique n’ont pas touché au haut niveau. Est-ce que c’est vraiment la compétence qui joue ? Est-ce que c’est le fait d’être au bon endroit au bon moment ? Je n’ai pas encore assez de recul sur ça, je ne suis pas encore assez avancé dans le métier pour le dire mais je n'ai pas le sentiment que ça soit accessible à tous. » Recrutement en préparation physique à Lyon :
  • Le salaire dépend-il principalement du club dans lequel on évolue ?
« Oui, et de la fonction qu’on nous donne. Je ne pense pas être payé à la même hauteur en préparant le pré-centre de formation que celui qui prépare le centre de formation ou que celui qui prépare l’équipe adulte professionnelle. Cela varie énormément en fonction du club et des moyens financiers dont il dispose. Du niveau du club découlent les subventions de l’Etat qui sont plus ou moins élevées. Les clubs ont des enveloppes qu’ils gèrent eux même en interne. Leurs équipes managériales, commerciales et sportives vont décider du montant de l’investissement sur un préparateur physique. En France, ce sont les clubs qui propose au préparateur physique une rémunération. Après le préparateur physique accepte ou non, en faisant un rapport qualité/prix. »    

Formation

Recrutement en préparation physique à Lyon :
  • Quelle(s) formation(s) avez-vous suivi ?
« J’ai étudié en STAPS, j’ai commencé en L1 à Saint-Etienne. J’y ai également fait ma deuxième et ma troisième année avec une licence « Entrainement sportif ». On avait l’option « Force » qui était incluse ce qui n’est parfois pas le cas dans d’autres académies. Cette option permet ensuite de mettre des athlètes sous des charges additionnelles, ce qui est plus que nécessaire pour faire de la préparation physique (donc chers étudiants, pensez à prendre l'option Force ou option Musculation selon son appellation !). Ensuite j’ai fait un Master en préparation physique et réathlétisation à Montpellier. Quelques certificats pour le coach training en parallèle. J’ai aussi été pompier volontaire, le secourisme aide beaucoup pour prendre soin du corps et de la personne. Enfin je ne cesse de m’auto-former avec des livres, des séminaires et des échanges avec mes contacts. »  
  • Quelle(s) possibilité(s) offre un Master 2 que le Master 1 n’offre pas ?
« Le Master 1 n’est pas un diplôme en soi, c'est la première année d'un diplôme en 2 ans. On révise on replace les bases pour ensuite développer des choses en Master 2 dans lequel il y a des stages plus poussés et plus concret. Le Master 2 ouvre beaucoup plus de portes et ouvre un réseau. Il faut vraiment aller au Master 2, c’est là ou tu découvres le cœur du métier. »    

Autre

 Recrutement en préparation physique à Lyon :
  • Quelle expérience durant votre carrière vous a le plus marqué ?
« Ma carrière a été courte encore. Je rêve qu’un jour je puisse dire « En route pour les JO voir les athlètes que j’ai préparé… » Mais ma meilleure expérience c’est quand même mon arrivée ici en MMA. Je me souviens d’une période de travail avec Damien LAPILUS, un combattant. Il avait un gros combat pour la ceinture de champion du BAMMA qu’il a pris très au sérieux. Il a été très assidu sur sa préparation physique. J’ai senti avec lui une évolution énorme sur 4 mois de préparation. Il est arrivé plus puissant, plus solide, plus vif… Malheureusement ce match il ne l’a pas gagné, mais en regardant ce combat, je voyais vraiment la différence. Malgré sa défaite j’étais content de pouvoir observer des progrès flagrant à l’œil nu ! C’est la récompense qu’on nous apporte pour tout le travail fourni, c’est une fierté. »  
  • Merci pour le temps que vous nous avez accordé
« Avec grand plaisir. » Recrutement en préparation physique à Lyon :

Et n'oubliez pas, vous pouvez faire appel à moi pour vos objectifs quels qu'ils soient : https://perf-and-fit.com/reserver-coach-ou-nutritionniste-lyon/

Prestations & services

case

Coach sportif en visio

Une connexion internet, 3 m² d'espace libre et votre coach sportif en visio s'occupe du reste !

case

Conférences

Tirez le meilleur des valeurs partagées du sport et de l'entreprise en accueillant nos experts en conférence.

case

Programme sportif à distance

La qualité des planifications de nos professionnels du sport, 75% moins cher qu'en présentiel !

case

Cross-session

Des séances de cross-training outdoor favorisant le dépassement de soi et l'effort mutuel.

case

Instructeur Yoga

La formation Yoga la plus adaptée aux éducateurs sportifs qui souhaitent pouvoir appliquer rapidement leurs nouvelles compétences

case

Olympiades du donjon Kids